Objectif 1,5

Deux degrés ou même un virgule cinq degrés par rapport à l’aire pré-industrielle c’est ce que le GIEC préconise de ne pas dépasser pour éviter l’emballement climatique.

Mais rester sous 2 degrés ca veut dire quoi? Les chiffres tournent en tonnes de C02 par habitant mais concrètement qu’est-ce qui doit / va changer ?

Ça c’est l’une des possibilités. Mais les auteurs de la vidéo le disent eux même ce scénario est peu probable. D’une part parce que l’on ne va pas du tout dans ce sens et d’autre part parce que ça semble improbable que tout se passe aussi bien, aussi simplement et avec aussi peu de casse. Pessimisme ou réalisme ?

Depuis une dizaine d’années, le cabinet de conseil BL Evolution accompagne collectivités et entreprises privées souhaitant mettre en place une transition écologique. Ils sont, entre autres, spécialistes sur les questions énergétiques et climatiques.
En 2019, ils se sont emparés du rapport « Réchauffement planétaire de 1,5° » rédigé par le GIEC à l’intention des décideurs et l’ont traduit en mesures concrètes.

Leur objectif est simple, nous faire prendre la mesure des changements à mettre en place d’ici 2030 pour rester dans la trajectoire des +1,5° maxi. Il ne s’agit pas là d’un dogme où d’une solution unique juste d’un possible à l’échelle de la France en ce basant sur notre fonctionnement actuel mais aussi sur les priorités annoncées pour les années à venir.
Ils ont ainsi estimé de combien il fallait diminuer les émissions de CO2 de manière globale, puis les ont réparti par secteur au regard de ce qui leur semblait le plus réaliste au moment de la rédaction du rapport. Puis tout cela a été décliné en mesures concrètes dont les effets attendus sont explicité et commentés.

Au total plus d’une soixantaine de mesures est proposée allant de la rénovation thermique des logements « Passer de 200 000 rénovations en 2019 à 1 000 000 de rénovations par an d’ici 2027 puis maintenir ce taux » à la limitation des achats de textile neuf par habitant à 1kg/an. Notre usage du numérique est également à revoir avec la nécessité de diviser par 3 la quantité de vidéo visionnées en ligne, les transports sont à remodeler totalement avec une diminution drastique du trafic aérien et bien d’autres choses encore : tertiaire, production énergétique, aménagement du territoire, agriculture, service public, la diversité des mesures est grande. L’ensemble est à retrouver de manière détaillée dans leur étude « Comment s’aligner sur une trajectoire compatible avec les 1,5 degrés ? » et très résumé en infographie (extrait de l’infographie au dessus).

Encore une fois, comme l’indique les auteurs, il ne s’agit que d’un scénario possible en fonction de critères et de répartitions qu’ils ont eux-même choisis et qu’ils nous exposent. Mais puisque l’outil de modélisation était créé, pourquoi ne pas le rendre public. Et c’est ce qui a été fait. Quoi de mieux pour se rendre compte des évolutions à mettre en place pour rester sous les 1,5 degrés que de pouvoir soit-même bouger les curseurs et voir l’incidence de nos choix sur la température du globe. Les principales catégories présentées dans l’étude sont là et une synthèse des impacts des choix effectué nous attends à la sortie avec une variante selon si on choisi une réduction égalitaire ou équitable de la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle de la planète.

Alors A VOUS DE JOUER ! Le simulateur climat c’est par ici !

Pour aller plus loin (en plus des liens présents dans l’article)

Le site Mission Climat qui héberge le simulateur mais aussi plein d’autres données : http://mission-climat.io/
Le site de BL Evolution : https://www.bl-evolution.com/
Le scénario négaWatt 2017-2050 : https://www.negawatt.org/Scenario-negaWatt-2017-2050
L’interview de Charles-Adrien Louis du bureau d’étude B&L Evolution


États généraux de l’alimentation

Difficile de ne pas avoir entendu parlé des état généraux de l’alimentation actuellement en cours en France. Moins facile par contre de savoir que chacun peut contribuer.

Il reste encore un mois pour s’exprimer sur la plateforme participative dans le cadre de la consultation publique. La consultation porte sur 3 thèmes :

  • production/distribution,
  • consommation,
  • exportation/international.

Pour chaque thème il est possible,

De VOTER pour ou contre les propositions faites.

D’ARGUMENTER suite à un vote ou en réponse aux différentes propositions.

De FAIRE VOS PROPRES PROPOSITIONS qui seront soumises aux votes et commentaires des autres participants.

Alors… à vos marques, prêt, claviers ! Et par ici la consultation !

Parallèlement, une plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire s’est créée. Elle rassemble 50 organisations agricoles, rurales, environnementales, de santé, de solidarité internationale ou encore du réseau étudiant. Fin septembre, elle a publié les grandes priorités qu’elle souhaite faire adopter dans le cadre de ces États Généraux de l’Alimentation. Un petit coup d’œil à ces priorités peut aider à trouver l’inspiration.

Pour en savoir plus:
sur les priorités citoyennes
Le site pour la consultation

Sommet de Varsovie, la souris de plus en plus petite ?

la montagne acouche d'une souris

Le sommet de Copenhague avait été qualifié de montagne accouchant d’une souris. A Varsovie on passe au souriceau malingre et on se demande comment on pourra faire pire la prochaine fois à moins de tout arrêter.

Question ambiance, les ONG ont claqué la porte en cours de semaine en déclarant qu’elles avaient mieux à faire que suivre des débats qui n’aboutiraient clairement à rien. Le président Polonais a viré son ministre de l’écologie et organisé un sommet parallèle sur le charbon et les gaz de schiste, alors que le Japon annonçait qu’il revoyait à la baisse ses objectifs de diminution de GES  (peut-être qu’un lien est à faire avec l’arrêt pratiquement total du nucléaire sur l’archipel).

Côté négociation, l’Europe et tout particulièrement la France, souhaitait que les différents états (y compris les pays émergents) s’accordent sur le fait de rendre public leur engagement à limiter leurs émissions de GES avant la conférence de Paris en 2015. Conférence qui devrait donner le jour à un nouvel accord de type Kyoto.
Mais après plus d’une semaine de négociation l’accord obtenu « invite les pays qui le peuvent à fournir leurs contributions de réduction des émission de GES avant la conférence de Paris ». Le terme engagement ayant été jugé trop fort. Ce jeu de rhétorique laisse donc à penser que le protocole de Paris risque de ne pas être très contraignant, d’autant plus que l’Inde et la Chine souhaitent toujours pouvoir se développer sans contrainte, comme l’ont fait auparavant les pays du nord.

Un point positif tout de même, le programme REDD+ (Réduire les émissions de CO2 provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts) est sur le point d’aboutir. Il doit inciter les pays du Sud à conserver leur forêt, mini sourisnotamment via des apports financiers permettant une gestion plus durable de la ressource forestière.

Au final, le sommet de Varsovie qui devait permettre de déblayer le terrain pour aboutir à un accord efficace à Paris n’a pas tenu ses promesses. Chacun est resté sur ses positions. L’Europe et les pays développés ne se sont pas assez engagés pour rassurer les pays du sud. Les pays émergeant ont rechigné à faire des efforts afin de ne pas être bloqués dans leur croissance. Le tout sur un fond de problématique énergétique et de catastrophes climatiques.

La route vers un accord contraignant s’annonce encore longue et semée d’embuches…

labyrinthe

Un nouveau Kyoto en 2015 ?

Il y a ce dont on entend souvent parler et même qui commence à lasser l’opinion publique : « changement climatique », « protocole de Kyoto », « GIEC ».
Ou alors ce serait « dont on a souvent entendu parlé et même qui a lassé l’opinion publique » ? Il semblerait que le dérèglement climatique n’est plus à la mode, pourtant en ce moment, à Varsovie, c’est la COP 19.

 Historique rapide

on dirait que ca se réchauffe1972. Première conférence mondiale sur le climat
1988. Création du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat)
1989. Seconde conférence mondiale sur le climat
1990. Création du fond pour l’environnement mondial
1992. Sommet de la terre de Rio avec signature d’une convention cadre sur les changements climatiques
1997. Signature du protocole de Kyoto
2005. Entrée en vigueur du protocole de Kyoto

Le protocole de Kyoto c’est quoi ? C’est qui ?

De 1992 à 2012

Le protocole de Kyoto est un traité international, visant à diminuer l’émission des gaz à effet de serre et en particulier du C02, afin de limiter le dérèglement climatique de la planète.
La période d’engagement était de 1992 à 2012.
En 2012, 195 « Partie » (194 état + l’Union Européenne) avait ratifié le protocole de Kyoto, dont seulement 37 pays industrialisés réellement engagés. Les États-Unis qui avaient signé le protocole en 1992 ne l’ont jamais ratifié.
Les engagements chiffrés de limitation ou de diminution des gaz à effet de serre (GES) ne concernaient que les pays de l’annexe B de la convention soit les pays les plus développés. Les économies émergentes, comme la Chine ou l’Inde, n’étaient pas concernées.

En 2012

Le Japon, l’Australie et le Canada n’avaient pas atteint leurs objectifs de diminution d’émissions de GES.
L’union-européenne, si l’on considère l’ensemble des pays qui la compose a respecté ses engagements.
L’Europe de l’Est et la Russie ont été au-delà de leurs objectifs de réduction des GES en partie suite à l’effondrement de leur industrie lourde.
Le protocole de Kyoto présente donc un bilan mitigé, avec la défection des États-Unis il n’a pas permis la mobilisation de l’ensemble des pays industriels et l’absence de mesure de rétorsion en cas de non respect des engagements n’a pas non plus incité tous les états ayant ratifié le protocole à agir. De plus ce sont désormais les pays ne faisant pas partie de l’annexe B qui émettent, en cumulé, le plus de GES.

a7b6dc0170_43185_20121204-Producteur-CO2-modif_Ide

Après Kyoto

c’est encore Kyoto

En 2009, la quinzième Conférence des Nations Unies sur le Climat (COP15), réunie à Copenhague devait permettre l’adoption d’un nouvel accord afin de succéder à Kyoto, ce fut, comme chacun sait un échec retentissant. Le seul accord trouvé fut la signature d’un texte non contraignant affirmant la nécessité de limiter le réchauffement climatique à +2° par rapport à l’ère pré-industrielle.
En 2012, la COP18 qui se tenait à Doha, a acté la prolongation du protocole de Kyoto jusqu’en 2020. Toutefois, le Canada, le Japon et la Russie ont refusé de prolonger leurs efforts dans la mesure ou ni les États-Unis, ni la Chine n’ont pris d’engagements.

Direction Paris2015

Lors du COP17 qui se tenait à Durban en 2011, les Parties se sont entendues sur une feuille de route visant la mise en place d’un nouvel accord contraignant pour 2015. Un accord qui devrait concerner cette fois tous les pays et prendre effet en 2020.
La COP 19 qui se déroule actuellement à Varsovie est la première étape des trois conférences (Varsovie, Lima Paris) devant mener à cet accord, elle devrait permettre d’en définir les modalités de mise en place. L’Europe souhaite notamment arriver à un calendrier visant à construire progressivement l’accord. Ceci afin que les Parties n’attendent pas l’échéance de 2015 pour annoncer leurs ambitions de réductions de GES.

Affaire à suivre….

conférence climat

 Sources…

http://www.courrierinternational.com/article/2012/12/18/kyoto-et-apres
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/changement-climatique/protocole-kyoto.shtml
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/11/climat-qui-a-respect%C3%A9-le-protocole-de-kyoto-.html
http://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/protocole-de-kyoto
http://europarlement.touteleurope.eu/comprenez/grands-dossiers/sommet-de-durban-sur-le-changement-climatique-quel-avenir-pour-le-protocole-de-kyoto/print.html
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/changement-climatique/protocole-kyoto.shtml
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-Protocole-de-Kyoto,13782.html
http://unfccc.int/resource/docs/convkp/kpfrench.pdf
http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-conference-climat-de-Varsovie,35256.html

Rio + 20. Que s’est-il passé depuis 1992 ? (7)

Industrie, transport et tourisme

  • La demande en ciment a augmenté de 170 % et celle en acier de 100% entre 1992 et 2010. Elle est principalement due au secteur de l’habitat.
  • Le nombre de passager voyageant en avion a doublé en 20 ans.
  • Le tourisme international a augmenté de 90 % depuis 1995.

Technologie

  • La mondialisation s’est fortement développée appuyée par les nouvelles technologies.
  • Le nombre de personnes ayant souscrit pour un téléphone portable a augmenté de 23 000 % entre 1992 et 2010 et celui des abonnés internet de 29 000 %.

Vers Rio 2012

Au final, les progrès obtenus au cours des 20 dernières années sont très limités. Il y a peu de véritables réussites, mis à part dans quelques domaines comme celui de l’accès à l’eau potable. Il est d’ailleurs intéressant de souligner que c’est l’un des rares points où il existe des objectifs chiffrés et non pas de vague « essayer de limiter » « encourager la protection » ou autres formules toutes aussi floues quant aux méthodes à mettre en œuvre et objectifs à atteindre. De manière générale qu’il s’agisse de la biodiversité, des composantes de l’environnement des terres, de l’eau, des océans ou de l’atmosphère les dégradations continuent et parfois s’amplifient.

Pour l’UNEP, Rio 2012 est l’occasion de mettre en application  les « mots prometteurs de l’Agenda21 » à travers l’engagement et la participation de toutes les parties prenantes. Il apparait donc que au moins depuis 1992, il y a une connaissance globale de l’état des ressources naturelles, une connaissance de la détérioration des écosystèmes, qu’une réflexion globale a été menée afin d’y remédier,  que des engagements ont été pris et que rien ou presque n’a été fait. 20 ans sont passé et les choses en sont au mieux toujours au même point. Espérons que ce nouveau sommet de la terre change la donne.

Cependant une question demeure : A quoi servent ces grandes messes du développement durable si rien ou du moins, rien d’efficace n’est fait d’un sommet à l’autre ?

Source

PNUE From Rio to Rio + 20 (1992 – 2012) http://www.unep.org/geo/pdfs/Keeping_Track.pdf

Rio + 20. Que s’est-il passé depuis 1992 ? (6)

Pêche

  • La diminution des stocks de poissons est devenu l’une des plus importantes problématiques environnementales actuelles.
  • La pression de pêche en mer a légèrement diminuée, mais 80 millions de tonnes de poissons sont sorties des océans tous les ans.
  • La capture des thons a augmenté de 35 % entre 92 et 2008 laissant certaines espèces au bord de l’extinction.
  • 90 % de la pisciculture mondiale se fait en Asie et elle a augmenté de 245 % depuis 1992.
  • L’augmentation de la pisciculture présente de nombreux effets néfastes pour l’environnement : destruction des mangroves, faible management des déchets produits par les élevages, apport en masse d’antibiotiques, augmentation de la pression de pêche sur les petits poissons pour nourrir les élevages, compétition entre les échappés des piscicultures et les poissons sauvages.

Énergie

  • La consommation d’énergie par habitant est en légère baisse dans les pays développés mais augmente fortement dans les pays en voie de développement.
  • La production d’électricité a augmenté de 22 % dans les pays développés et de 68 % dans les pays en développement entre 1992 et 2008.
  • Les sources d’énergies renouvelables ne représentent que 13 % de la part des énergies consommées et la biomasse (combustion de bois notamment) est la plus représentée.
  • Les productions d’énergies  solaires et éoliennes sont en hausse mais ne représentent que 0,3 % de la production totale.
  • La production d’agrocarburants a explosé en entrainant des conséquences environnementales (pesticides, monocultures ) et sociales (impact sur le cours de la nourriture) néfastes.
  • La montée du prix du pétrole a rendu rentable l’exploitation des sables bitumineux au Canada.

Source

PNUE From Rio to Rio + 20 (1992 – 2012)

Rio + 20. Que s’est-il passé depuis 1992 ? (5)

Gouvernance

  • Le nombre d’accords multilatéraux relatifs à l’environnement a augmenté de 330 % depuis 1992.
  • La prise en compte de l’environnement par le secteur privé a fortement augmenté depuis 1992, le nombre de certification ISO 14001 étant passé de moins de 25 000 à plus de 230 000.
  • Le marché du carbone s’est fortement développé depuis 1992 mais il ne représente qu’une faible part des émissions totales de gaz à effet de serre.
  • Les fonds d’aide à la préservation de l’environnement au niveau mondial sont en déclin.
  • La plupart des aides financières dédiées à l’environnement sont allouées au domaine de l’énergie ainsi qu’à la gouvernance environnementale.

Agriculture

  • La production alimentaire a augmenté de 45 % depuis 1992 soit plus que la population.
  • Trois solutions s’offrent afin de continuer à augmenter la production agricole : Dédier d’avantage de terre à l’agriculture, intensifier les cultures, mettre en place des systèmes d’agro-foresterie.
  • La part des productions dépendantes des fertilisants et pesticides a augmenté depuis 1992.
  • La surface de terre irriguée a augmenté de 21 % en un peu moins de 20 ans, augmentant la sécurité alimentaire mais également la pression sur la ressource en eau.
  • L’exploitation des eaux fossiles (non renouvelables) en Arabie Saoudite a transformé le pays en exportateur de denrées alimentaires en particulier de blé.
  • La surface agricole cultivée selon les méthodes de l’agriculture biologique augmente d’environ 13 % par an.
  • Sous les tropiques les cultures de canes à sucre, soja et palmiers à huiles ont fortement augmentées (respectivement +30 %, +75 %, +120 %), souvent au détriment de la forêt primaire.
  • La production du bétail, hormis le monton (-7%) a fortement augmenté à travers le monde.

Source

PNUE From Rio to Rio + 20 (1992 – 2012)

Rio + 20. Que s’est-il passé depuis 1992 ? (4)

Biodiversité

  • La biodiversité mondiale a diminué de 12 % depuis 1992 et de 30 % sous les tropiques.
  • Tous les ans, 52 nouveaux animaux vertébrés sont inscrits sur la liste rouge des espèces menacées d’extinction.
  • La surface des aires protégées a augmenté depuis 1992. Elles couvrent 13 % de la surface terrestre, 7 % des eaux côtières et 1,4 % des océans.

Produits chimiques et déchets

  • La quantité de pétrole déversé accidentellement dans les océans a diminué significativement depuis 1992.
  • La production de plastique a augmenté de 130 % entre 1990 et 2010. 50 % de la production est destinée à un usage unique. La concentration des débris plastiques dans les océans est devenu un problème majeur au cours des dernières années et est responsable de la mort de nombreux mammifères marins.

Catastrophes naturelles

  • Au cours des 20 dernières années le nombre de catastrophes  naturelles est passé d’en moyenne 200 à 400 par an dont 90 % relatives au climat.
  • L’augmentation des impacts des catastrophes naturels s’explique en parti par une présence plus importante des populations dans les zones à risque (urbanisation croissante et augmentation démographique).

Source

PNUE From Rio to Rio + 20 (1992 – 2012)

Rio + 20. Que s’est-il passé depuis 1992 ? (3)

Forêts

  • Depuis 1990 la surface mondiale en forêt a diminuée de 300 millions d’hectares.
  • La surface de mangrove a diminuée de 3 % entre 1990 et 2010, principalement à cause de l’urbanisation des côtes, de la pisciculture et de la production de crevettes.
  • La proportion de forêt remplacée par des plantations de moindre diversité biologique (telles les plantations de palmiers à huile) a augmenté de 54 % entre 1990 et 2010.
  • La part des forêts certifiées comme étant exploitées durablement a fortement augmenté au cours des 20 dernières années mais le total n’excède pas 10 % de la surface forestière mondiale.

Eau

  • 87 % de la population mondiale a accès à l’eau potable en 2008 soit seulement 2% de moins que les objectifs de millénaire à échéance de 2015.
  • La moitié des de la population des pays en voie de développement n’a pas accès à l’assainissement.
  • Les marais mésopotamiens, qui représentent le plus grand écosystème de terres humides dans le Moyen-Orient, ont été partiellement restaurés suite à leur destruction presque totale dans les années 90. Ils restent cependant menacés.

Source

PNUE From Rio to Rio + 20 (1992 – 2012)

Rio + 20. Que s’est-il passé depuis 1992 ? (2)

Atmosphère

  • Les émissions globales de CO2 ont augmenté de 36 % entre 1992 et 2008 et 80 % des émissions totales sont produites par 19 pays.
  • La hausse des émissions de CO2 est principalement la conséquence de l’usage toujours plus important des énergies fossiles.
  • L’efficience énergétique augmente. En 2007 par rapport à 1992, 23 % d’énergie en moins était nécessaire pour produire 1$ de PIB.
  • Les trois secteurs engendrant la plus grande production de gaz à effet de serre sont : la production énergétique, l’industrie et la foresterie via la déforestation.
  • Entre 1992 et 2003 la consommation de produits émettant de l’ozone a diminué de 93 %.
  • Depuis1992, trou dans la couche d’ozone a cessé de s’étendre

Changement climatique

  • Entre 1992 et 2011 la teneur en CO2 de l’atmosphère a augmenté de 9 %.
  • En moyenne la température globale de la terre a augmenté de 0,4° entre 1992 et 2010.
  • Les 10 années les plus chaudes jamais mesurées ont eu lieu depuis 1998.
  • L’augmentation de la température est plus rapide au niveau des pôles.
  • Les océans s’acidifient et leur  température augmente.
  • Le niveau des océans augmente.
  • La majorité des glaciers de la planète diminuent.
  • L’extension annuelle de la calotte glaciaire arctique  a diminué de 35 % entre 92 et 2010.

Source

PNUE From Rio to Rio + 20 (1992 – 2012)